L’abandon progressif des substances qui appauvrissent la couche d’ozone a non seulement aidé à protéger la couche d’ozone pour les générations actuelles et futures mais a également contribué aux efforts déployés par la communauté internationale pour faire face aux changements climatiques.
Le protocole de Montréal à 35 ans : une coopération mondiale pour protéger la vie sur terre
Le Protocole de Montréal a déjà contribué à la lutte contre la crise climatique, visant à éliminer progressivement les
gaz à effet de serre et à améliorer l’efficacité énergétique au moyen de l’Amendement de Kigali (Message UNI en 2022), ce qui en fait l’un des accords environnementaux les plus positifs jusqu’à présent.
Aujourd’hui, la couche d’ozone se reconstitue, et à l’occasion de la Journée de l’ozone de cette année à Montréal, l’assemblée célébrera l’efficacité de cette coopération mondiale, et évoquera également la manière dont le protocole de Montréal a mis fin à l’une des plus grandes menaces auxquelles l’humanité tout entière ait jamais été confrontée.
La France participera à la 25e réunion des Parties, du 21 au 25 octobre 2013 à Bangkok (Thaïlande).
Dans la suite des travaux engagés, la France organisera une réunion dont la question sera débattue sur le traitement des émissions d’hydrofluorocarbones (HFC), que le protocole de Montréal a permis de réduire. Deux propositions d’amendements visant à encadrer les HFC par le protocole de Montréal sont ainsi discutées depuis 4 ans.
Cependant, le récent engagement des pays du G20 à traiter de la question des HFC sous le protocole de Montréal pourrait modifier l’équilibre des négociations et permettre une décision plus rapide. La prochaine réunion des Parties devrait ainsi se tenir dans un climat différent et plus propice à la discussion.